Comment la course à pied a changé ma vie (et boosté ma créativité)
Un jour, j’ai enfilé des baskets avec l’idée vague de courir — à la base, c’était surtout pour résister à l’appel du canapé et des biscuits chocolatés. Mais à force de poser un pied devant l’autre, j’ai découvert que la course à pied était bien plus qu’un sport : c’était une sorte de journaling en mouvement. Aujourd’hui, cinq ans plus tard, courir fait partie de ma vie et de ma façon d’être créative. Oui, courir, c’est aussi créer.
Courir, c’est écrire avec ses jambes
Quand je cours, quelque chose de magique se passe. Mon cerveau, généralement hyperactif, trouve soudain un rythme. Le bruit de mes pas, régulier comme un métronome, crée une sorte de musique interne. Et là, entre deux inspirations (ou haletements, selon la pente), mes pensées se déroulent comme les pages d’un journal. Les idées fusent, les problèmes se dénouent, et mes émotions trouvent enfin leur place.
C’est comme si, à chaque kilomètre, je devenais l’autrice d’un livre invisible. Mes émotions deviennent des phrases, mes doutes se transforment en paragraphes, et mes espoirs se traduisent en points d’exclamation (ou en gros soupirs, mais on fait ce qu’on peut).
« La course à pied est l’art de persévérer alors que tout votre corps crie de s’arrêter. » – Anonyme
Le parallèle avec le journaling
Comme dans l’art journaling, courir, c’est créer un espace pour soi. Un espace où je peux me libérer de tout ce que je porte. La différence, c’est qu’avec le journaling, j’utilise des collages et des mots. Avec la course, j’utilise mes jambes et mon souffle. Mais dans les deux cas, je finis avec une sensation de clarté, de légèreté et, souvent, avec une petite étincelle d’inspiration créative.
« C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un effort total est une victoire complète. » – Gandhi
Les bienfaits de la course à pied sur ma créativité
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une machine à idées : Lorsque je cours, les idées viennent à moi comme par magie. Je me suis surprise à élaborer des projets d’art journaling ou à résoudre des problèmes qui m’obsédaient depuis des jours.
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Le flux créatif : La course m’apprend à suivre le mouvement sans trop forcer. Quand mon corps trouve son rythme, mon esprit suit, et je rentre dans ce que certains appellent « l’état de flow ». (Attention, je ne parle pas de couler par terre, même si parfois l’envie est forte).
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Un boost émotionnel : Je reviens de chaque run avec une sorte de clarté mentale, et cette énergie nourrit tout ce que je crée par la suite.
Mon prochain défi : les 10 km des Champs-Élysées
Oui, tu as bien lu ! Le 2 février 2025, je m’attaque aux 10 km des Champs-Élysées. (Et non, ce n’est pas parce que je cherche une excuse pour finir chez Ladurée après.)
Ce défi est pour moi une manière de célébrer tout ce que la course m’a apporté : une meilleure santé, une tête un peu plus claire, et des jambes qui ne me trahissent plus (la plupart du temps). Alors oui, le chemin sera long et probablement semé de douleurs musculaires, mais à chaque foulée, je me rappelle pourquoi je cours.
« Ils pensaient m’enterrer, mais ils ignoraient que j’étais une graine. » – Proverbe mexicain
Et toi ?
Si tu cours, qu’est-ce que cela t’apporte ? Et si tu ne cours pas, qu’est-ce qui te permet de te libérer l’esprit ? N’hésite pas à partager ton expérience, je suis curieuse de savoir ! 😊